1. |
Poison
03:40
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J’ai bu votre poison,
j’ai son goût dans la bouche.
Jeté par dessus bord le flacon,
je n’voulais pas finir comme Madame Bovary.
Lève l’ancre vers la brume et les vagues,
les étoiles, les nouveaux horizons.
Je préfère le ciel et la mer
à la terre où je n’crois qu’aux chansons.
Comment vais-je t’expliquer que j’n’ai pas envie
de vivre comme il faut ? C’est Tolstoï qui l’a dit.
Pourquoi vouloir me faire jouer la comédie
de toute cette imposture que vous appelez la vie ?
J’ai bu votre poison,
j’ai son goût dans la bouche.
Du feu dans les entrailles de ma raison,
est-ce le vent qui chante ?
J’y pense et je souris.
Comment vais-je t’expliquer que j’n’ai pas envie
de vivre comme il faut ? C’est Tolstoï qui l’a dit.
Pourquoi vouloir me faire jouer la comédie
de toute cette imposture que vous appelez la vie ?
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2. |
Venez rire et danser
03:49
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Lorsque mon coeur et mes cils cesseront de battre,
que mon corps alangui aura le goût du plâtre,
Je veux que chacun vienne s’amuser.
Sur mon tombeau d’ébène venez rire et danser.
Pourvu que chacun vienne oublier
le bruit que font les chaînes à nos pieds.
Les insectes se délecteront de ma chair.
Tout ce qui fût un jour redeviendra poussière.
Les oiseaux pourront bien se moquer.
Ils connaissent le refrain depuis l’éternité.
Pourvu que chacun vienne s’amuser.
Sur mon tombeau d’ébène venez rire et danser.
Pourvu que chacun vienne oublier
le bruit que font les chaînes à nos pieds.
Préférez-vous le froid du cachot
au joli feu de joie qui réchauffe les os ?
Peu m’importe mais je veux, s’il vous plaît,
qu’on m’invite à danser et me fiche la paix.
Pourvu que chacun vienne s’amuser.
Sur mon tombeau d’ébène venez rire et danser.
Pourvu que chacun vienne oublier
le bruit que font les chaînes à nos pieds.
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3. |
je reviens
03:29
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Je reviens des eaux troubles,
celles qu’on dit boueuses.
Là où l’âme se dédouble,
la voix est sulfureuse.
Je reviens des méandres
d’un ravin de lumière.
A vouloir tout comprendre,
on oublie la prière
J’ai marché dans les flaques et je n’ai rien appris,
connu quelques arnaques dont j’ai payé le prix.
Ouh…
Je peux bien à présent
regarder le soleil,
m’enfuir face au vent
sur les pentes du ciel
Et quand la mort viendra me réveiller,
je veux le réconfort d’avoir tout essayé.
Ouh…
Je peux bien à présent
regarder le soleil,
courir en riant
sur les pentes du ciel.
Et quand l’amour viendra me consoler,
dans ses bras de velours je veux tout oublier.
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4. |
Libre
03:30
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N’essayez-pas de me comprendre,
je dis n’importe quoi.
N’essayez-pas de m’attrapper,
vous n’y arriverez pas.
N’essayez-pas de m’interdire
de m’en aller, de revenir.
Laissez-moi seule me contredire,
je ne demande qu’à passer.
Na na na na Na na na na
Na na na na Na na
Na na na na Na na na na
Na na na na Na na
J’ai le coeur d’un oiseau migrateur.
J’ai le coeur d’un oiseau dans le vent.
N’essayez-pas de m’interdire
de m’en aller, de revenir.
Laissez-moi seule me contredire,
je ne demande qu’à passer.
Je me sens libre
Je vis dans le vent
Je me sens libre
Libre comme le vent
J’ai le coeur d’un oiseau migrateur.
J’ai le coeur d’un oiseau dans le vent.
N’essayez-pas de m’interdire
de m’en aller, de revenir.
Laissez-moi seule me contredire,
je ne demande qu’à passer.
Je me sens libre
Je vis dans le vent
Je me sens libre
Libre comme le vent
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5. |
Au-delà des terres
04:13
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Au-delà des terres,
des patries, des range-toi dans le rang,
Reste-t-il un monde où l’on peut s’aimer librement ?
Au-delà des mers,
des récifs, des remonte le courant,
Reste-t-il un monde où l’on peut vivre sans or ni argent ?
Existe-t-il un autre monde quelque part ?
Dis-moi et je fouillerai
Existe-t-il un autre monde quelque part ?
Dis-moi et je chercherai
ses ruines.
Sous les chemins de fer,
de pavés, de goudron qui ondoient,
Reste-t-il un monde où l’on peut encore marcher droit ?
Reste-t-il au ciel
un semblant d’intimité ?
L’oiseau qui s’envole trouvera-t-il où se cacher ?
Existe-t-il un autre monde quelque part ?
Dis-moi et je fouillerai
Existe-t-il un autre monde quelque part ?
Dis-moi et je chercherai
ses ruines.
Existe-t-il un autre monde quelque part ?
Ouh ouh ouh
Existe-t-il un autre monde quelque part ?
Ouh ouh ouh
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Romane Paris, France
Depuis 2018 Romane développe sa musique , tendre et sensuelle , dans un français poétique bien que très spontané. Le ton est
tantôt désabusé, tantôt rêveur, et souvent amusé, rieur.
Chaîne youtube :
www.youtube.com/channel/UCl4RHs8V_mFcdqCvPkCWApg
Page facebook et instagram : @romane.chante
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